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Celle du moment

13 mai 2010

Hier :Leçon de géographie, La montagne, le relief

Hier :
Leçon de géographie, La montagne, le relief en France.

Question visant à recueillir les représentations des élèves ( questionnement devant servir à construire de nouveaux apprentissages / servant surtout à se bidonner en classe , à soulever des questions existentielles d'importance, à mesurer l'étendue de l'ignorance ... et autres)

La maitresse, fatiguée mais têtue, repose pour la 3ème fois sa question ( en changeant à chaque fois les mots, en adaptant son vocabulaire, en étayant ses propos avec de super documents ...) : "Alors d'après vous, avant le ski et les sports d'hiver soient à la mode, que faisait-on en montagne l'hiver ? "
Élève sûr de lui : " Ben ils devaient toujours être fourrés au restaurant, c'est sur"
Les autres élèves restent cois, aucun doute sur la véracité de la réponse mais impressionnés que leur camarade ait enfin trouvé. C'est sûr qu'il a trouvé, la maitresse, elle dit rien elle sourit.

La maitresse pense : "je vais leur passé Heidi ce sera plus clair ..."

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13 mai 2010

depuis 2 ans ...Plein de choses bien. Besoin

depuis 2 ans ...
Plein de choses bien. Besoin d'écrire. Pour n'écrire à personne mais pour garder une trace que je ne contrôlerais pas tant que ça.

Besoin de me souvenir des choses aussi drôles, aussi vaguement bien, aussi géniales.

Besoin aussi de conserver ces mots d'enfants, ces réponses d'élèves que j'oublierais sans doute sans ça.

16 novembre 2008

Réussir sans avancer


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j’ai réussi le concours et même ma première visite avec les petits (pas parfaite, plein de trucs à revoir mais ensemble satisfaisant c’est écrit )

Ma vie reste ralentie et pataugeante. L’impression d’avoir gâché mon temps persiste comme une mauvaise odeur dans un appartement coquet.

Ne plus écrire pour ne plus geindre, me plaindre et feindre d’avoir des choses à dire. Trop de « eindre » pour un seul blog. Pourtant pas de quoi gémir !

Bref ma vie sociale est au point mort. Mais je n’ai plus d’excuses : plus de concours, ni d’exam, plus de soucis d’argent majeur puisque j’ai un travail, plus de souci d’emploi du temps ingérable d’étudiante-qui-bosse-à-des-horaires-extravagants, il ne reste que moi.

La réussite ne se savoure pas par chez moi. Je m’interroge sincèrement. Demander à partir très loin dans cette île que je connais bien et si mal, où j’ai de la famille… Mais des liens en ai-je aussi?

Je pense que je vais le faire… Besoin d’un électrochoc plus puissant que l’indépendance seule.

20 juin 2008

A peu près un an entre les anciens messages et

A peu près un an entre les anciens messages et celui-ci.

Une année entre parenthèse, une année ou toutes mes forces se sont tendue vers un seul but…

Maintenant que les oraux sont passés c’est le vide… complet.


Un vide qui ne s’emplit que d’angoisses et de regrets. C’est fou l’énergie que ça peut prendre de refaire l’épreuve dans sa tête… d’avoir les idées qui viennent trop tard, de se dire que pourtant ça on le savait… alors pourquoi bon sang de bois on ne l’a pas dit !

Je ne crois pas être admise au concours. Mais attendre d’être sure et espérer malgré tout me rend folle… Vivement le 11 Juillet !

tunnel

En attendant ces résultats, comme j’adore toujours autant les listes. Voici ce qui est prévu :

 

- un bain d’huile pour mes cheveux ( because je le vaux bien …)

- trouver un amoureux

- maigrir : car en dépit de tout ce qu’on pourra me dire : les homme préfère les minces ( et jolies et intelligentes et avec de l’humour, et avec de grosses mamelles et un gros séant bien fermes…)

- ranger, ranger, ranger…

- récupérer ma vie sociale : sortir, sortir , sortir …

- me motiver à re sortir malgré mes cuissots adipeux et mon séant flasque…

 

 

Ah tout un programme ( plus amusant que le Qu’apprend-t-on je trouve …)

20 juin 2008

je reviens...

Je parle sans doute le vide... Mais je reviens !

will_return

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26 octobre 2007

démarrage

Je croyais ne plus re écrire ici. Finalement même pour un lecteur ça vaut peut être le coup.

J’avais déjà dis que se morfondre à longueur de blog m’apparaissait pathétique et ennuyeux. Je le pense encore.

 Je vais donc m’efforcer de ne pas trop m’étendre sur mes angoisses sporadiques, chagrins continus et autres minutes de déprime.

 

Bon, bon, bon…

 

Je serai incapable d’être à la hauteur des autres blogs de filles que je lis quotidiennement. Je ne sais pas vraiment être légère, drôle, talentueuse, et accrocheuse ( voui je rends ici un hommage à tous les blogs de filles que je lis chaque jour et qi égayent un peu mon train-train ! merci les filles)

 

 

Depuis mon dernier entretien d’embauche foiré. J’ai décidé de me prendre en main et de m’inscrire dans une boite de formation privée ( et très très très chère) qui prépare le concours de recrutement de prof des écoles.

Voila aussi pourquoi j’avais cessé d’écrire ici : Je doutais. Malgré les plusieurs milliers d’Euros, mon assiduité sans faille, mes propres boniments à mes amis, mes parents, et autres quidams, je doutais. Je me prenais à regretter de n’avoir pas choisi le CAPES, je me sentais de nouveau bonne à rien.

Jusqu’aujourd’hui, je rentre d’un stage d’une semaine. J’ai été accueillie dans la classe de Madame-la-maîtresse, et j’ai adoré ça. Je ne doute plus. J’ai un but enfin, j’ai un projet. C’est inimaginable comme ça éclaire.

 pascalm_la_maitresse_et_le_verbe_peindre

Ca peut paraître stupide mais je ne savais pas ou j’allais jusque là. J’ai fait une liste impressionnante de jobs, je me suis essayée à tous les secteurs… Mon avenir restait désespérément flou. J’ai fais de l’histoire parce que j’aimais ca. Pour me faire plaisir, pas en pensant à l’après.

 

Maintenant j’accélère.

 

20 juillet 2007

Le jour ou j'ai renoncé à renoncer à l'enseignement ...

Je met fin à ma longue absence pour vous raconter un peu comment ça se passe dans ma nouvelle vie de chercheuse-de vrai-travail, après mon ancienne vie d’étudiante-attardée-qui-savait-pas-ce-qu’-elle-voulait faire ( dans une filière sciences humaine ultra bouchée), il était temps !

 

Donc j’ai du faire tout à de trucs qu’on fait habituellement vachement plus jeune. Mais que moi plus jeune je n’ai pas fais parce que ma feignasserie et mon manque total de confiance en moi m’a fait passé à côté.

Donc j’ai du revoir mon orientation professionnelle, me remettre très sérieusement au permis ( parce que la voiture des fois c’est vachement plus important que le cerveau pour trouver du travail).

 

Ben pour choisir ce qui me conviendrait le mieux ça a pas été vraiment simple. Mais j’ai la chance d’avoir une MA conseillère à l’emploi. Ce qui permet de se taper une heure de maquerellage intensif au frais du contribuable et éventuellement de trouver un «  projet professionnel ». Déjà je sais bien que c’est pathétique de pas avoir de projet professionnel à 26 ans, et le pire c’est que c’est encore pas bien clair dans ma tête.

 

Alors je voulais faire :

- journaliste (comme une bonne partie des bloggueuses- mais je ne crois pas que j’aie le talent et surtout misère je parle pas l’english at all du tout, et puis j’ai pas de réseau, j’ai pas fait d’école non plus alors …)

- documentaliste-archiviste ( vague rapprochement avec mes études mais bien trop bouché apparemment)

- maître de cérémonie aux pompes funèbres ( plein de boulot, je vous jure, un secteur d’avenir mais c’est grave pas possible pour moi parce de 1. : j’ai peur rien qu’en regardant X files, de 2. faut ce putain de permis pour pouvoir si y’a personne conduire le corbillard et amener les fleurs, mais surtout de 3. je suis sure que je trouverai aucun « homme-de-ma-vie » avec un job aussi flippant…)

- professeur d’histoire géo ( mais la le souci c’est que l’individu adolescent m’insupporte, je supporte pas qu’un gamin péteux ou qu’une lolita-garce puissent remettre en cause mon autorité, alors non pas de CAPES)

-Responsable de projet d’insertion professionnelle : Il est prévu que j’entre en formation pour devenir « ça » en Septembre… j’ai grave envie mais faut que je réfléchisse à un argumentaire pour ca se voit un peu mieux.

-Institutrice : Ben vi quoique je fasse à la rentrée je passe le CRPE, parce que je pas fiche à la poubelle toutes mes rêves d’avant non plus et puis je veux pas regretter…
 

 

Mais je doute, j’angoisse et je me paralyse des journées entières à me demander ce que je vais bien pouvoir faire. Quand ca va : je me dis qu’au moins l’an prochain je sais ou je vais… CNAM et CRPE. Mais quand ca va pas je me dit que je suis juste bonne à rien et que je végéterai toutes ma vie dans des jobs précaires et mal payés. Faut dire que j’ ai vu tant de surdiplômés s’y perdent quand j’écumais tous les jobs étudiants.

 

Et puis je m’en veux d’avoir fais ces études sans regarder les débouchés. En fait si je savais que y’avait quasi rien au bout, mais je ne voulais rien voir.

 

Bon revenons à l’objet premier de ce billet qui était de vous racontez mon entretien d’hier.

 

J’avais rendez vous a 16h00 pour un second entretien avec le DRH d’une association humanitaire connue ( que je citerai pas, on sais jamais ...) Lorsque la responsable du service m’avait rappelée   (2 semaines après) pour me dire que j’étais retenue pour la seconde partie des tests de recrutement j’ai exulté ! J’étais sure d’avoir tout raté, d’être complètement hors profil et d’être passée pour une incompétente totale ( faut dire que j’avais balancé lors d’un éclair de génie qui me caractérise que je n’étais pas sûre d’être compétente pour le poste…). Bref ! j’étais aux anges ! j’ai appelé mes amies, j’ai prévenue mes parents, je me voyais déjà dans ma nouvelle carrière… je m’y rêvais.

D’un coup je devenais une passionaria du social… Mon excitation tomba brutalement lorsque je calcula le salaire net : 1100 €. Pour un boulot certes passionnant mais crevant, qui demande une implication totale, un moral à toutes épreuves.

 

Pas grave me disais-je,le jeu en vaut la chandelle. Et puis j’ai un cœur d’or, oui ! Mais petit à petit le doute s’installe…

Je me rends à l’entretien, arrive 10 minutes avant (un exploit !).

Les locaux n’ont rien de « familiaux » ni d’ « associatifs »… Bon, les mêmes têtes que dans n’importe quelle boite : même garces, mêmes gentilles, mêmes cadres, mêmes hôtesses… Tout pareil qu’ailleurs ! A mon arrivée la dame que j’avais déjà vue me dit avec un visage déformé par sa tentative de paraître désolée pour moi : « Je suis désolée ( voix FIP), mais nous avons pris un peu de retard, il va falloir attendre un peu, je vous installe en salle d’attente avec de la lecture » – évidemment pour la lecture on a l’organe de l’association plus d’autres publications humanitaires…

Il y a déjà une fille qui attend. Elle me regarde, je la toise. Je vais aux toilettes en revenant elle me sort sans sourire (du moins je ne m’en rappelle pas) : « Toi aussi tu es la pour le poste de conseillère ? ». – moi : « Oui »-très sec le « oui »- plongeant immédiatement dans la lecture d’un fabuleux article sur les réfugiés Ivoiriens au Sénégal … Elle n’insiste pas, ouf tant mieux ! Non je veux bien bosser dans la détresse humaine mais faut pas trop m’en demander…

Elle passe, une autre fille arrive : une belle liane que j’avais déjà vu lors du précédent entretien. Je ne sais pas pourquoi mais je suis persuadée qu’elle aurai le poste. Je lis entièrement toute la documentation interne, faut dire que pendant 2 heures d’attente ça meuble, j’ai même pu visiter leurs toilettes deux fois…

Puis il fait chaud, surtout qu’ils ont eut l’exécrable idée de mettre leur salle d’attente la ou il y avait une verrière ! J'étouffe ! Une troisième fille arrive, suivie de la dame du recrutement qui nous sort avec la même expression du début : «  Cette candidate a un train à prendre, nous sommes un peu décalés dans les entretiens , ça ne vous dérange pas qu’elle passe avant vous ? »

- moi et la liane ( presque en cœur) : «  Mais non pâaas du tout – sourire carnassier ou angélique au choix-sourirecarnassier

Mais bien sûr on comprend, puis on a que ca à faire hein ? C’est vrai qu’il fait super beau tout les jours … je peste intérieurement mais bon, je vais pas dire : "euh ben non moi ca me dérange je devais prendre un Monaco en terrasse et étrenner mon nouveau top hetM…" Ben oui je peux pas dire ça, je me dis qu’il faut se montrer un minimum gentille et serviable pour travailler à aider les pauvres. La troisième je ne me souviens même pas de quoi elle pouvait bien avoir l’air. J’ai refusé de la regarder. Je la maudissais un peu faut dire : parce que moi j’ai pas de train à prendre pour aller en vacance incessamment sous peu. En plus, me connaissant je n’aurai sans doute même pas oser demander au recrutement une faveur pareille, j’aurais changer mon billet, ou annuler, bref je me serais fait ba*ser mes vacances en silence !

Les minutes passent lentement, bien trop lentement… Mon après midi est mort ! Mon début de soirée s’augure mal !

Il est 19H30 quand je passe ( rappel j’y suis depuis 15h50 ! ). Enfin on m’appelle, je ne suis plus très fraiche mais bon ! Je me persuade que je suis l’avatar laïque et dévergondée de mère Théresa … opération psychique difficile mais bon …

 

- « BONJOURRRRR ! »  ogrerusse2

- moi à moi-même : Mon Dieu mais qui c’est celui la ? Je suis face à un sosie format géant de Boris Eltsine tout aspect sympathique en moins. Il est très grand, très baraqué, il a très fort. accent russe. Il ne parle pas il tonne ! J’essaie de caché mon ahurissement, de ne pas montrer qu’il parle trop fort. Oh non ! Voila : mes zygomatique de défense sont marche. Ca y est je le sais ! j’ai une tête de cruche ! je souris bêtement : j’ai du mal à m’en empêcher dans ces cas là… Pitié qu’il ne croit pas que je me fiche de lui…

 L’autre dame du recrutement est la aussi. Elle a bien remarqué l’impression que le DRH me faisait, elle sourit…

Bon l’entretien commence il a tout mon dossier, toutes les questions auxquelles j’ai répondu il y a deux semaines, les études de cas que j’ai rédigées. Tout est barré de rouge, et il me semble voir sur la feuille une note à ce que j’ai fait : 4/18 ! Mon Dieu, mais en fait j’ai tout raté… Je balbutie, je ne sais pas quoi lui répondre d’autre moi et puis il ne m’écoute pas il lit mes tests de la dernière fois. Je répond quand même, je sais que je suis trop molle à cet instant.

 

Le russe se tait. Son silence est plus impressionnant que sa voix.

Il me regarde.

Et puis me dit sans me regarder (toujours en triturant mes feuilles de test) : « VOUS AVEZ LE PERMIS ? »

- moi : Non …

- le géant russe : AAAAH !!! MAUVAIS POINT ! TRES TRES MAUVAIS POINT !

Je le vois qui écrit au feutre rouge : « PERMIS NON » et l’entoure d’un cercle qui prend la moitié de la page.

Je le regarde avec inquiétude… peut être lui inspirerais-je quelque mansuétude …

- l’ogre russe : «  ENTRETIEN VA ETRE COURT ! TRES TRES COURT »

 Bon là comme je ne suis pas complètement demeurée j’ai bien compris que je n’avais pas le poste. Tout ce que j’ai pu dire après n’étais que confusion, balbutiement, et bégaiement… Bref un ratage total.

 

Je n’ai pas sur répondre aux questions basiques, suis tombée dans tous les pièges ….

 

- POURQUOI VOULOIR FAIRE CE METIER ?

Je ne me souviens même pas de ce que j’ai répondu… Je sais juste que je ne voudrais travailler que dans l’humain- je ne vois pas comment le dire autrement. Je ne suis pas apte à être commerciale, mal à l’aise avec la notion de challenge, de concurrence… J’ai déjà donné, je ne suis pas faite pour ca

 

Le grand russe m’a hurlé quelques questions … j’en menais pas large …

ogrerusse

POURQUOI VOUS AVEZ QUITTEZ VOTRE DERNIER POSTE ?

Et bien, je voulais me réorienter- mentis je très mal…

- L’ogre : « Donc vous avez démissionné ? »

- moi : « euh, ben non euh j’ai été licenciée en accord avec tout le monde la bas…

La vérité c’est que mes deux chefs étaient limites folles, une collègue cyclothymique…les consignes de la veille devaient être oubliées le lendemain… ils ont changé totalement mes attributions au bout de 6 mois… un enfer…

 

QUEL RAPPORT AVEC VOS ETUDES ?

La y’a eut un très très très long blanc de ma part… J’ai tout de même répondu après avoir pris une grande inspiration : « Aucun ! ». Le haussement de sourcil du russe ne cachait rien de son dédain profond…

Puis la dame du recrutement s’est définitivement muée en garce lorsqu’elle me répéta après l’espèce d’ours : « Qu’est- ce qu’un AVC ? »

- Moi : « euh, je ne sais pas. » - en moi-même : évite d’inventer un truc, arrête de penser : Arrêter Vos Conneries… évites…

- La méchante dame du recrutement : « Mais si…- sourire carnassier- on en a discutter lors de l’entretien, vous vous rappelez ? »

Puis les deux se rendent comptent que j’ai mis sur mon CV que je suivrais l’an prochain une formation au CNAM en cours du soir : «  Et à quelle heure commencent les cours ? »

- moi : « euh… 18 heures » - en fait j’en sais rien parce que j’ai pas eu l’emploi du temps, qu’il n’est pas en ligne et que les gens du CNAM sont en vacances …

- Les deux comparses maléfiques : Ah ben ca ne collera pas du tout avec vos horaires …

 

Ils prennent enfin congé de ma personne, me demandant de vérifier ces horaires et de les rappeller très vite pour les en informer. Moi je me dis, ouai, ben bof hein. Je suis ultra démotivée d’un coup… Trop sans doute… C’est pas fait pour moi, je me suis surtout rendue compte que je n’ai pas envie de me battre pour ca.

 

Quand je pense au nombre de candidates ( ben oui il n’y avait que des filles) surdiplomées pour le poste, les conditions de travail, certes un job ultra intéressant mais extrêmement mal payé : j’ai un gros coup d’angoisse la…

 

inquiet

 

19 juillet 2007

Ritournelle bien intentionnée

On me dit

Il ne faut pas les effrayer

Il ne faut pas les bousculer

Les hommes…

On me dit

Fais bien attention Elodie

Avec tes rêves,

ils vont vite fuir

Comme si t’étais une mauvaise crève

Les hommes

Ah oui pas trop de mièvrerie

Ah non pas trop de romantisme

Les hommes…

Les hommes n’aiment pas s’engager

Enfin pas tout de suite,

Enfin tu comprends Elodie, les hommes

Si tu racontes trop ta vie…

Les hommes fuient,

Les hommes fuient.

On me dit : les hommes il faut les ménager

Y’faut y aller par pallier

Les hommes fuient

Les hommes fuient

Alors moi j’écoute bien

Alors je m’prends en main

Je fais !

J’essaie !

Alors moi je n’ose

Plus rien avouer de ces choses

Mais non !

Ca marche pas !

Un homme quand ça veut pas

Ca reste pas…

15 juillet 2007

Non à l'orteil vagabond !

Il a pour dans ce monde moderne des aberrations.

Certes je ne comprends pas grand-chose à la mode. Et non je ne la suis pas ! Je me suis trouvée 3 excuses :

 - je suis trop ronde ( 38/ 40/42)

 - je suis trop fauchée

 - je ne trouve souvent pas ça joli ( surtout quand on est trop ronde)

 

Mais j’ai quelques règles d’or quand même en la matière !

 Et la plus importante de toute, le premier commandement, la règle que je comprends pas pourquoi elle n’est pas partagée par toutes filles qui existent sur terre c’est :

 

On n’achète pas de chaussures ou le dernier ou les deux derniers orteils s’échappent irrémédiablement des lanières ! Parce que c’est trop vilain, ça fait un pied de vielles sorcière hideuse, ça gâche la plus jolie chaussure, voir la plus jolie tenue, les plus jolies jambes !

Seigneur que c’est laid !

 

Je n’ai pas trouvé de photo illustrant cette mocheté, je n’ai pas osez photographier des exemples dans la rue (pas envie de passer pour une fétichiste tarée de l’orteil qui se barre). Si vous en possédez je les prends !


 

Mais comme j'aime bien illustrer quand même voici le pire le mieux que j'ai pu trouver :

orteil

10 juillet 2007

mémé

Oui cet espace est un peu mort en ce moment. Faut dire que ces derniers temps j’ai du faire des choix… Prendre des décisions, me choisir une des voies.

 

Avant-hier je devais aller à l’IUFM m’inscrire à la préparation CAPES, je n’y suis pas allée. Ça fait drôle. J’ai choisi autre chose. Je ne le dirai pas ici avant d’avant que tout soit bien en place : motif : je suis bêtement superstitieuse.

 

Quand je me projette dans l’avenir, je ne vois pas grand-chose, c’est tout flou, angoissant. Du coup je me souviens, je me remémore, je me rappelle. J’aime ça me souvenir des bonnes choses, m’évader dans le passé.

 

Alors j’ai décidé de vous parler de quelqu'un d’important. Même si beaucoup d’entre vous ne la connaissent pas et ne la connaitront jamais. Même si ce blog doit se muer en « ma-vie-de-mémère ». Je veux vous parler d’elle…

 

Elle c’est ma grand-mère. Elle est à l’hôpital en ce moment et j’ai peur. Oh elle n’a pas grand-chose, elle a un calcul. Elle, elle dit qu’elle nana un pèce caillou dann son tuyau de vessie (un caillou dans sa vessie) mais que bientôt i sar coupe à li, so manké sara fini comma- on va l’opérer et si ca se trouve elle va y rester.

Ben désolée, mais ma mémé elle parle quasiment qu’en créole (je dis quasiment parce que des fois elle croit parler français mais bon c’est pas tout à fait ça et puis nous on lui dit pas parce que ça la vexe).

Du coup pendant mon diner d’anniversaire quand je la prenais en photo, ma mémé ( qui comme beaucoup de vieilles personnes très respectables) a du lancer une dizaine de fois : « ben vi tire à moin en photo i fera d’souvenirs » ou « ben comma vi gaignera met à moin laba dessi télé ». J’ai ri en la cajolant mais j’ai peur quand même.

 

Ma mémé, moi je la trouve formidable.

Pourtant elle me dit que son histoire est banale qu’à son époque et ou elle était ça se passait comme ça.

 

Ma mémé s’appelle Mariette.

 

Elle est née en 1929 à L’Ile de la Réunion. Dans une famille de yabs (yab : petits blancs des hauts de condition très modeste à la Réunion).

Je crois qu’ils étaient plus de dix enfants. Son père était coupeur de cannes, gratteur de terre, ouvrier agricole un peu de tout mais ça veut surtout dire qu’il n’était sans doute pas grand-chose à cette époque. Ma grand-mère a quitté l’école en CE2 parce qu’il fallait travailler. Ca veut dire aussi couper la canne, faire de la couture, travailler dans les champs de géraniums… Il faudrait qu’elle me raconte encore tout ca…

Elle s’est mariée pas très jeune pour l’époque à 26 ans je crois. Mon grand père était veuf. Elle le connaissait à peine. Elle aime bien dire fièrement qu’elle lui ne lui avait même jamais tenu la main avant le mariage. Mais son père ( donc mon arrière grand père ) l’avait choisi pour Mariette.

Mon grand père c’était un yab aussi. Parce qu’a cette époque là à la Réunion: le métissage était honni.

Mon grand père s’était établi à Madagascar. Il y avait une boutique, un élevage de porcs et forcément une charcuterie. Il y emmena ma grand-mère.

Et la vie sur l’Ile Rouge fut loin d’être rose … trompée, battue, mariée a un alcoolique ...

 Bref je ne vais pas vous racontez toute la vie de mémé surtout que ca risque de pas intéresser grand monde… mais je réserve la suite du texte pour moi…

moi et ma grand mère

 

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